L’armée russe a accusé ce vendredi 29 juillet les forces ukrainiennes d’avoir bombardé une prison du Donbass. Quarante personnes ont trouvé la mort.
Un lourd bilan. Une quarantaine de prisonniers de guerre ukrainiens sont décédés après un bombardement survenu dans une prison du Donbass. Selon l’armée russe, ce sont les forces ukrainiennes qui seraient à l’origine du drame.
Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que l’Ukraine aurait utilisé un système d’artillerie Himars, fourni par les États-Unis, pour tirer sur la prison d’Olenivka, située à une trentaine de kilomètres de Donetsk : «Cette provocation scandaleuse vise à effrayer les soldats ukrainiens et à les dissuader de se rendre», a communiqué le ministère russe.
Sur la chaîne Rossïïa 24, Denis Pouchiline, chef des séparatistes pro-russe, a déclaré que les autorités ukrainiennes auraient donné un ordre précis à l’encontre des prisonniers : «éliminer ceux qui témoignaient», a-t-il affirmé.
De son côté, les forces armées ukrainiennes ont démenti toute implication dans ces bombardements meurtriers, affirmant adhérer pleinement «aux principes et aux normes du droit international humanitaire». «Les forces armées ukrainiennes (…) n’ont jamais procédé et ne procèdent pas à des bombardements d’infrastructures civiles, en particulier dans des endroits où des prisonniers de guerre sont susceptibles d’être détenus», a communiqué l’état major sur Facebook.
Ce démenti émis, Kiev a ensuite riposté à son tour en affirmant que c’est la Russie qui aurait, en réalité, orchestré les attaques. L’état major ukrainien accuse également Moscou de faire porter le chapeau aux forces ukrainiennes : «Les occupants russes poursuivent leurs objectifs criminels : accuser l’Ukraine d’avoir commis des crimes de guerre et camoufler les tortures de prisonniers et les exécutions qu’ils y ont perpétrées», a-t-il poursuivi.