D’après une étude Ifop révélée ce mardi 30 août, les Français ne sont pas les derniers en matière d’hygiène en Europe malgré les nombreux clichés les entourant. A la traîne au sujet de l’hygiène vestimentaire, ces derniers dominent largement les Italiens sur la toilette quotidienne.

80% des Françaises se lavent tous les jours contre 73% des Français. Voici l’un des enseignements de l’étude Ifop pour XLoveCam menée fin juin sur un échantillon de plus de 5.000 citoyens européens au sujet de l’hygiène. D’ailleurs, en 1951, 48% des Françaises déclaraient ne pas se laver quotidiennement, signe d’une nette amélioration depuis plus de 60 ans.

capture_decran_2022-08-30_a_12.11.07-taille640_630e224c9114c.jpg

Au total, 76% des Français ont assuré faire une toilette complète quotidienne alors que ce chiffre tombe à 53% chez les Italiens interrogés.

capture_decran_2022-08-30_a_16.43.16-taille640_630e22309e726.jpg

Un chiffre bas pour les Transalpins qui s’explique par une différence culturelle majeure, à savoir «une pratique plus large de la toilette ‘partielle’, et, dans une moindre mesure, d’un recours moins fréquent au bain», selon François Kraus, le directeur du pôle politique de l’Ifop.

LA FRANCE À LA TRAÎNE SUR L’HYGIÈNE VESTIMENTAIRE

Au sujet de l’hygiène vestimentaire, les Français sont à la traîne sur le Vieux Continent concernant la récurrence du changement de leurs sous-vêtements. D’après le sondage, ils sont 73% à déclarer en changer régulièrement, contre 75% au Royaume-Uni, 77% en Italie et en Allemagne ainsi que 82% en Espagne.

capture_decran_2022-08-30_a_16.40.47-taille640_630e228153a96.jpg

D’après l’enquête, ce sont les séniors européens «qui apparaissent de loin comme les moins rigoureux en matière de changement de sous-vêtements», avec 39% des plus de 70 ans qui ont déclaré ne pas changer cet habit tous les jours. En comparaison, ce chiffre est deux fois moins élevé (20%) chez les jeunes âgés de moins de 25 ans.

Outre l’âge des personnes sondées, la pandémie de Covid-19 et la démocratisation du télétravail en Europe ont été des facteurs expliquant une baisse des conditions hygiéniques, chez les hommes comme chez les femmes. «Le repli social lié au confinement s’est accompagné, notamment chez les personnes isolées, d’une dégradation relative de l’hygiène corporelle et vestimentaire, confirmant l’hypothèse selon laquelle la gestion de son niveau de propreté reste déterminée par la prise en compte du regard d’autrui sur son apparence corporelle», a conclu l’étude.