Il est le garçon au CV en or : finaliste de The Voice, responsable du record de points marqués par la France au concours de l’Eurovision, artiste multi-couronné (, 2 MTV Europe Music Awards, 2 Chansons de l’année), membre de la troupe des Enfoirés … A 36 ans, Amir, auteur, musicien et chanteur, dévoile déjà un parcours impressionnant, qui l’a vu quitter Israël, où sa famille s’était installée quand il avait huit ans, pour revenir en France et enchaîner les succès et les sacres. Les quatre dernières années ont été éblouissantes : 650.000 disques écoulés et deux albums certifiés triple platine (Au cœur de moi en 2016 et Addictions en 2017), une farandole de tubes (de Longtemps à J’ai cherché…), des grandes tournées à guichets fermés (plus de 230 dates dont une éclatante tournée des Zénith).

De quoi donner au chanteur, par ailleurs devenu père, l’envie d’une pause. Entamée en novembre dernier, elle aura été prolongée par le confinement : plusieurs mois loin des foules, pour mieux prendre le temps de réfléchir au chemin parcouru et pour penser la suite. « Mon premier album était un album de présentation, résume Amir. Le deuxième parlait du seul sujet que je n’avais pas osé aborder sur le premier, l’amour. Puis je suis arrivé à ce break qui a été déterminant car il m’a permis d’être dans un état d’esprit contemplatif. » Et qui l’a amené à changer de méthode de travail à l’heure d’envisager de nouvelles chansons. « Je n’ai pas voulu me laisser influencer par une mélodie intuitive, comme j’avais pu le faire avant. Cette fois, j’ai écouté la mélodie de ma vie, de mes jours, du temps passé avec ma famille, à observer mon entourage, mon refuge, mes ressentis. Cela m’a permis d’arriver au studio avec des thématiques différentes et actuelles, triées sur le volet. Des chansons comme autant de pactes que je veux nouer avec mon public. »